Que dire du Parc Kruger ?
Cela représente un spot magnifique pour tout photographe animalier. Le parc Kruger est une des premières réserves naturelles dans le monde, dont les prémisses datent de 1898. Il a été fondé officiellement en 1926 avec la loi sur les parcs nationaux.
C’est un exemple à suivre pour le développement durable et la conservation de la faune et la flore. Sa superficie est d’environ 20 000 km2. Avec le jumelage du parc national de Limpopo (Mozambique), vous avez près de 30 000 km2 à parcourir pour immortaliser la faune.
Pour remettre les choses dans leur contexte, mon département de Vaucluse représente 3 567 km 2. Il est donc inutile de vous dire que j’ai passé des heures et des heures à rouler, sans âme qui vive, à faire des ravitaillements en carburant dans la dizaine de camps prévus à cet effet, bunkers fortifiés cernés de protection en tout genre afin de nous protéger des prédateurs.
Heureusement, je pouvais compter sur les passionnés qui mentionnaient tous les jours avec exactitude sur des cartes aimantées la position précise où ils avaient aperçu des espèces cibles telles que les guépards, lycaons, éléphants…
En ce qui me concerne, ce fut salvateur car la tache était ardue au regard de ce vaste territoire. Mais quel bonheur ! « Il est où le bonheur ? » comme dirait Christophe Maé. Eh bien ! il était là !
J’ai été témoin de scènes épiques
En effet, j’ai assisté à la charge d’une matriarche avec sa troupe d’éléphants contre des lions, la défense organisée en étoile de zèbres afin d’éviter qu’une hyène dévore un zébron…
J’ai aussi assisté à un combat de zèbres mâles afin de récupérer un harem de femelles, à un face à face entre un énorme éléphant en période de must et un rhinocéros, à un vanneau armé revanchard qui attaquait sans vergogne un pygargue vocifère car ce dernier lui avait volé sa pêche fructueuse, etc.
Vous l’avez constaté, je suis intarissable sur cette expérience sud africaine inoubliable. J’ai hâte d’y retourner.
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