Parc national Tarangire

Au sens littéral Tarangire qui se se prononce Tarangiré veut dire « rivière du Phacochère ». Ce n’est pas le plus grand parc national de Tanzanie, ni le plus visité, mais je trouve que sa singularité et sa faune abondante en font un site incontournable. Ce n’est que mon avis personnel bien sûr.

Sa superficie atteint à peine les 2600 km 2 de plaines marécageuses, de savanes, et de petites vallées encaissées. Particularité du paysage du Tarangire c’est l’abondance de baobabs pluri-centenaires, ponctués également ici et là de termitières. Certains baobabs portent les stigmates des éléphants affamés qui arrachent sans vergogne des pans d’écorces afin de les ingurgiter pour se rassasier .

Le décor est planté à l’entrée principale du Parc : on remarque tout de suite ce magnifique crâne d’éléphant posé sur une ancienne termitière.

Les pistes poussiéreuses et sinueuses sont agréables, certes d’un confort relatif comparées aux routes goudronnées du Parc Kruger en Afrique du Sud.

Je tiens à préciser que votre matériel photo doit être tropicalisé, un objectif dépourvu de joints toriques ne tiendra pas pas une journée de safari en Tanzanie à cause de l’omniprésence de la poussière et des ondées passagères qui se produisent en cette saison. Je sais, vous allez me dire que les objectifs tropicalisés sont onéreux, je vous répondrai de songer à la location pour la quinzaine ou pour le mois. Concernant le boitier il sera nécessaire de le protéger avec une coque en silicone par exemple.

D’emblée, j’ai été surpris d’apercevoir autant d’éléphants sur un territoire aussi restreint. C’est probablement dû à la rivière Tarangire qui traverse dans le sens de la longueur et en quasi totalité le parc national, permettant ainsi aux éléphants de s’abreuver en toute quiétude pendant la période de sécheresse, de juin à novembre. Les Zèbres ne sont pas en reste ainsi que les gnous. Je vous fais grâce de la liste exhaustive de la faune que j’ai pu apercevoir lors de cette journée magique.

Le mieux c’est de les voir en images, n’est ce pas ?

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