Ce mammifère omnivore me fascine pouvant atteindre allègrement 1m50 au garrot, et plus de 600 kg, avec sa gueule proéminente, ses membres supérieures munies de griffes acérées. Inutile de vous dire, qu’en milieu naturel à proximité de l’ours brun, l’adrénaline est au rendez vous. Malgré sa corpulence massive, son pas alerte demeure sans un bruit, il se fond assez vite dans la végétation dense des forêts finlandaises. Armé de patience, elle se résume à plusieurs dizaines de séances d’affût, sachant qu’une séance se résume à plus de quinze heures sans oublier la billebaude. J’ai pu observer tout le panel des ours, c’est à dire les subaldultes, une femelle et plusieurs mâles dans leur biotope.
L’hibernation est une particularité indéniable de l’Ursus Arctos, son métabolisme tourne au ralenti, sa fréquence cardiaque est alors d’une dizaine de battements par minute, sa respiration est divisé par deux, son urine est recyclé etc. Ce processus dure plusieurs mois lui permettant de faire face à la rigueur de l’hiver et surtout au manque de nourriture. Son régime alimentaire est composé à 80 % de végétaux : baies, fruits, plantes,racines, le reste est le fait d’opportunisme des ongulés et de petits mammifères sont au menu.
Au début de sa vie le plantigrade reste avec sa mère pendant deux ans environ, ensuite il devient solitaire et farouche sauf pendant le rut qui dure deux mois en général mai et juin. La femelle a une gestation différée, elle met bas en janvier ou février dans la tanière. Elle peut donner naissance à trois ourso/
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