Cratère Ngorongoro

C’est le plus grand cratère du monde !

Je crois qu’il n’y pas assez de superlatifs dans mon vocabulaire pour qualifier et résumer ce site d’une immensité ( 320 km 2) et d’une beauté incomparables qui nous sautent aux yeux en arrivant sur le belvédère dédié aux touristes.

Avant d’arriver à ce graal, il faut avoir le cœur bien accroché. Pour atteindre la crête qui culmine à 2000 mètres d’altitude, on doit cheminer le long d’une piste chaotique, étroite et surtout dangereuse. Je l’ai vécu comme une aventure en soi. Lorsque nous avons rebroussé chemin en fin de journée, nous avons été témoins d’un accident sans gravité; un 4×4 était couché sur le flanc en plein milieu de la piste, heureusement pas de victime à déplorer.

Mais le spectacle en vaut la chandelle. La caldeira ( cheminée ) de cet ancien volcan qui s’est effondrée sur elle-même a donné un magnifique écosystème que l’on doit préserver en toutes circonstances. Le cratère Ngorongoro abrite sur ses pentes escarpées une forêt ou l’on peut voir des éléphants, et même des léopards avec de la chance.

Il est composé également de deux marais, Gorigor et Mandusi, sans oublier un lac qui occupe la partie centrale du cratère. Bien entendu le niveau des eaux oscille au gré des saisons. Le lac se nomme Magadi, il est le refuge naturel des grands pélicans, flamands roses, Ouettes d’Egyptes, différentes espèces de canards, sans oublier les ibis et les hippopotames. Cette liste précédemment énumérée est loin d’être exhaustive.

Impatient face à ce spectacle grandiose, j’ai commencé frénétiquement à prendre toutes sortes de clichés mais tous sans exception étaient ratés. Interloqué, j’ai rapidement revu tous les réglages de mes objectifs ainsi que de mon boitier, rien n’y a fait.

Le coupable était la température déjà élevée en ce début de matinée, qui favorisait l’apparition des ondulations de chaleur. Ces volutes imperceptibles à l’œil nu provoquaient irrémédiablement le flou sur mes photos. Pour y remédier, une seule solution malheureusement, se rapprocher le plus possible du sujet sans le déranger, frustration garantie ! Mais le résultat est plutôt satisfaisant, voyez par vous-même.

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