Cet oiseau sédentaire demeure le Pic le plus répandu en Europe et dans tout l’hexagone . Il appartient à la famille des Picadae sous l’appellation scientifique Dendrocopos major, et mesure moins de trente centimètres. Il arbore un plumage noir, rouge et blanc. Il reste facilement reconnaissable à travers la végétation dense d’une forêt, encore faut-il l’apercevoir. D’un naturel discret et craintif, il se montre peu à proximité des humains.
Son dimorphisme sexuel se résume principalement à la présence d’une tache rouge à l’arrière de la calotte si c’est un mâle ; en cas d’absence de celle-ci c’est qu’il s’agit d’ une femelle.
Son régime alimentaire est essentiellement insectivore : coléoptères, larves, araignées, fourmis…Mais Il a aussi une préférence pour les graines des pommes de pin. Il ne rechigne pas sur les œufs et même sur les oisillons d’autres espèces tels que les mésanges, les sittelles…
Le Pic épeiche possède une particularité qui réside dans sa parade nuptiale. Cette dernière, qualifiée de tambourinage, se déroule vers la fin de l’hiver ou au début du printemps et se traduit par des percussions rapides qui ont une double vocation : d’une part délimiter son territoire face à ses congénères et d’autre part faire connaître sa quête d’une partenaire sexuelle.
Il nidifie dans une cavité d’un tronc d’arbre, le diamètre du trou ne dépassant pas les six centimètres. La femelle pond entre 4 et 7 œufs à partir d’avril jusqu’à juin. Ils sont couvés par les deux parents, le jour par la femelle et la nuit par le mâle, pendant une quinzaine de jours. Une fois les œufs éclos, ils sont nourris par les deux parents. Les poussins sont émancipés généralement un mois après.
Au niveau de la photographie, c’est un oiseau vif, rapide et farouche évoluant dans des zones boisées. Tous les ingrédients sont donc réunis pour rater ces photos. Il faut privilégier l’affût , paramétrer son boitier avec une vitesse d’obturation conséquente, et surtout utiliser des objectifs lumineux.
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